La « désinstitutionnalisation » est aussi le soutien des droits et libertés des personnes dans les établissements

« Je ne suis pas concerné par la « désinstitutionnalisation » car les personnes que nous accueillons ont besoin des institutions » est souvent dit par ceux qui assurent l’accueil des personnes aux problématiques dites « lourdes ». Ces problématiques sont celles qui renvoient au besoin d’un accompagnement permanent, tels le polyhandicap, la maladie d’Alzheimer, les dépendances liées au grand âge.

La loi 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées interpelle les organisations institutionnelles qui accueillent les personnes dépendantes et pas seulement le soutien à l’inclusion dans le « droit commun » : les organisations sont-elles effectivement pensées pour  faciliter l’exercice des droits et libertés des personnes accueillies, notamment pour celles pour lesquels l’institution est le domicile principal ? Jusqu’où leurs libertés peuvent-elles être limitées pour assurer leur sécurité ?

Usagers, parents et professionnels n’ont sans doute pas les mêmes réponses à ces questions.

L’APF et la FEHAP de Picardie ont organisé leurs ASSISES RÉGIONALES DU SANITAIRE & DU MEDICO-SOCIAL sur le thème « Les droits et libertés des personnes face aux logiques organisationnelles », le 16 Juin à Amiens.

Presque 200 personnes, usagers, représentants d’usagers, professionnels ont pu échanger, souvent avec émotions, toujours dans l’écoute respectueuse et dans la recherche de l’amélioration de la qualité de vie et d’inclusion des personnes en situation de handicap.

Fair’EQUIPE est heureuse d’y avoir contribué par son animation.

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